Les eaux comme les plages sont de plus en plus polluées, la planète a de plus en plus chaud, les dérèglements climatiques se suivent et ne se ressemblent pas, bref le climat de notre planète est en train de changer mais difficile de savoir dans quelles proportions et jusqu’à quelles extrémités.
Dans ce but la NASA a mis au point le NASA Earth Exchange Global Downscaled Daily Downscaled Projections (NEX-GDDP) un programme offrant la visualisation des potentiels changements climatiques à venir d’ici à l’an 2100.
Relativement simple à expliquer, le projet de la NASA n’en est pourtant pas moins complexe comme le prouve le nom du programme. Il s’agit en fait de compiler une masse de données très importante afin de créer un éventail de probabilités de l’évolution climatique d’ici à 2100. Inondations, sécheresses, vague de chaleur écrasante, catastrophes agricoles, rien ne nous est épargné.
En résumé, la NASA cherche à nous montrer ce que pourrait être … notre futur, rien de moins. Il est vrai que la « National Aeronautics and Space Administration » (Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace) possède les outils, les ressources et les connaissances nécessaires.
Il lui aura donc suffit de compiler données réelles recueillies depuis 1950 et simulations dans un supercalculateur pour obtenir une série de prévisions allant des plus cohérentes avec le monde que nous connaissons actuellement, aux plus alarmistes et terrifiantes pour notre avenir incluant chacun les températures maximales et minimales ainsi que le niveau de précipitation estimé.
Grâce à cette carte interactive choisissez votre emplacement sur le globe et faites défiler le curseur. Vous pourrez observer une évolution précise des tendances climatiques à venir avec une précision à 25 km. À en croire les résultats de larges parties de la planète pourraient atteindre des températures proches ou égales 45°C dès l’été 2100.
Rien d’étonnant, mais la pollution due aux rejets massifs de CO2 aura atteint à ce moment là 0.1% de notre atmosphère soit 2.75 fois plus qu’aujourd’hui ce qui est absolument considérable. Des villes comme Jérusalem, New York et Los Angeles subiraient alors des températures quotidiennes de 45°C, alors que celles de Paris atteindraient facilement -et il faut le rappeler habituellement- les 30°C.