Disney+ annonce une très mauvaise nouvelle aux abonnés français. La plateforme de streaming augmente de 11 % à 16 % selon votre abonnement. Une hausse très mal accueillie alors que le tarif de nombreuses plateformes de streaming est autre services ne cessent de grimper.
Alors comment Disney+ va justifier cette hausse ? Difficile à savoir. D’autant plus que la plateforme de streaming a mis fin au partage de compte et impose des publicités à sa formule la moins coûteuse. Un comble de payer et coltiner des pages de réclames ! Le catalogue a aussi du mal à convaincre, plusieurs programmes exclusifs se sont plantés auprès des spectateurs : She-Hulk, Star Wars : Acolyte, Secret Invasion, etc.
100 % de hausse en quatre ans pour les abonnements Disney+
Alors quels sont les nouveaux tarifs français pour Disney+ ? Les voici et attention, ça fait mal :
- La formule Standard sans publicité passe à 9,99 € par mois (99,90 € par an), contre 8,99 € par mois auparavant
- La formule Premium passe à 13,99 € par mois (99,90 € par an), contre 11,99 € par mois auparavant
Il s’agit d’une hausse de 12 € par an pour la formule Standard et 24 € pour la formule Premium. À noter que la formule Standard avec publicités n’est pas touchée par cette augmentation.
Cette nouvelle augmentation vient s’ajouter à une tendance à la hausse continue depuis le lancement de Disney+. À ses débuts, la plateforme proposait de la 4K et l’accès à quatre écrans pour seulement 6,99 € par mois. En quatre ans, le prix pour ces mêmes services a doublé, atteignant 100 % d’augmentation.
Ce qui irrite de nombreux abonnés, c’est que cette hausse ne s’accompagne d’aucune amélioration notable du service. La qualité vidéo, le nombre d’écrans disponibles et les fonctionnalités proposées restent inchangés.
Dans un marché du streaming où la concurrence est féroce entre Netflix, Apple TV+ et Amazon Prime Video, cette stratégie est risquée pour Disney+. Si l’entreprise veut garder ses abonnés et en attirer de nouveaux, elle devra probablement améliorer la qualité de son contenu et justifier ces augmentations par de réelles innovations.