Voici le métier qui vous poussera au burn-out selon une étude, mieux vaut l’éviter !

Une récente études de LinkedIn, menée auprès de 16 000 professionnels, révèle un problème inquiétant dans le monde du travail : le burn-out. Près de 40 % des sondés se sentent au bord du burn-out, avec certains métiers particulièrement vulnérables.

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Les secteurs de la santé, de l’éducation et du travail social sont parmi les plus touchés, en raison de la charge émotionnelle qu’ils impliquent. Toutefois, le métier de chef de projet se distingue nettement dans ce classement alarmant établi par LinkedIn.

Les chefs de projet dans la tourmente du burn-out

Le rôle de chef de projet, bien que relativement récent, est devenu indispensable dans de nombreux domaines. Ces professionnels gèrent la planification, la coordination et la réalisation de projets spécifiques, souvent sous des contraintes strictes de délais et de ressources. Leurs tâches sont variées : définir les objectifs, diriger des équipes pluridisciplinaires, gérer les risques et assurer la communication entre les différentes parties prenantes.

Kandi Wiens, chercheuse à l’Université de Pennsylvanie et auteure de « Burn-out immunity », souligne que l’épuisement ne résulte pas seulement d’une surcharge de travail. Elle dénonce également le manque de soutien et de reconnaissance face à des exigences en constante évolution, ce qui contribue à l’épuisement des chefs de projet.

Ironiquement, malgré ces risques, la demande pour ce type de poste ne cesse de croître. Aux États-Unis, le Project Management Institute prévoit qu’il faudra recruter 25 millions de gestionnaires de projet d’ici 2030, soit environ deux millions de nouveaux postes chaque année.

Cette forte augmentation des postes de chef de projet suscite des inquiétudes dans le monde professionnel. Le sociologue François Dupuy qualifie cette tendance de « catastrophe managériale majeure ». Il critique le manque de ressources allouées à ces professionnels et remet en question l’efficacité de ce modèle organisationnel de plus en plus répandu.

Cela met en lumière un paradoxe préoccupant : alors que la demande pour les chefs de projet augmente, les conditions de travail et le soutien nécessaire pour bien exercer ce métier semblent insuffisants, augmentant le risque de burn-out dans une profession pourtant essentielle pour de nombreuses entreprises.

Source : Ouest-France



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